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Reproduction
du silure
Un stagiaire de l'APDRA-CI est venu pendant deux mois pour essayer
d'améliorer les méthodes de reproduction du silure, pour
essayer de rendre les techniques plus faciles et moins chères.
Il a fait des essais de reproduction dans
des bassines pour bébé, pour faire pondre
une femelle piquée avec un mâle. Il a obtenu de
bons résultats (3000 alevins dans la bassine au
bout de 2 jours), mais parfois la femelle ne pond pas
Pour faire grossir les alevins, il a essayé
de les mettre dans des trous en bas de l'étang (avec une bâche
pour retenir l'eau), avec un tuyau pour prendre l'eau fertilisée
dans l'étang pour nourrir les alevins. Là encore, il a eu
des bons résultats et parfois des mauvais.
Le grossissement des alevins dépend
encore beaucoup de la fertilisation de l'étang, même si on
met du poisson pilé pour les nourrir.
Nous n'avons pas encore les résultats
complets de ses expériences, mais il reste du travail à faire.
Suite au prochain numéro…
Commentaires de la rédaction du bulletin
Pour le moment, le journal s'est peu intéressé
aux résultats sur la reproduction du silure. Toutes les expériences
qui sont menées à la station de Gagnoa cherchent à
rendre facile la reproduction de ce poisson par un pisciculteur. |
Par le passé, des pisciculteurs
ont déjà reçu une formation pour reproduire artificiellement
ces poissons et ont réussi à reproduire ce poisson avec succès.
Pour les nouveaux, rappelons rapidement la technique. Une femelle
bien mûre est choisie. Avec une hypophyse de silure sélectionné,
on pique la femelle pour la faire pondre. On sacrifie un mâle dont
on prélève le sperme. Puis on mélange les ovules de
la femelle au sperme du mâle, on ajoute de l'eau et on obtient de
façon artificielle des œufs de silure.
Après les œufs sont déposés dans une auge en
attendant que les larves éclosent, ces auges coûtaient assez
cher.
Par rapport à cette technique, trois évolutions pratiques
ont eu lieu ces deux dernières années, ce sont :
1 - Le temps entre la piqûre et le moment ou la femelle pond
ses ovules a été déterminé plus précisément,
les temps retenus jusqu'à présent qui avait été
calculé avec un autre produit, étaient trop long.
2 - La possibilité de faire des reproductions sans tuer le
mâle, en, faisant ce qui s'appelle une reproduction naturelle contrôlée.
Comme avant, la femelle est piquée, puis on la met en présence
du mâle, elle se reproduit alors toute seule et on ramasse des œufs
fécondés. Il reste à améliorer la façon
dont on, introduit le mâle et la femelle et comment on récupère
les œufs.
3- le stage de cet été a aussi montré la possibilité
de faire des auges avec juste un plastique (un bout de bâche cacao)
et un tuyau, ce qui coûte beaucoup moins cher ! Mais le nombre d'alevins
produits reste très variables.
 
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