Le Bulletin   
 APDRA
Numéro  3    OCTOBRE 1998 

Journal interne de l'APDRA-F et de l'APDRA-CI  
 

 

 
 
   
Reproduction du silure 

Un stagiaire de l'APDRA-CI est venu pendant deux mois pour essayer d'améliorer les méthodes de reproduction du silure, pour essayer de rendre les techniques plus faciles et moins chères. 
  
     Il a fait des essais de reproduction dans    des bassines pour bébé, pour faire pondre     une femelle piquée avec un mâle. Il a obtenu   de  bons résultats (3000 alevins dans la  bassine   au bout de 2 jours), mais parfois la femelle ne  pond pas 

     Pour faire grossir les alevins, il a essayé de les mettre dans des trous en bas de l'étang  (avec une bâche pour retenir l'eau), avec un tuyau pour prendre l'eau fertilisée dans l'étang pour nourrir les alevins. Là encore, il a eu des bons résultats et parfois des mauvais. 

     Le grossissement des alevins dépend   encore beaucoup de la fertilisation de l'étang, même si on met du poisson pilé pour les  nourrir. 

     Nous n'avons pas encore les résultats complets de ses expériences, mais il reste du travail à faire. Suite au prochain numéro… 

Commentaires de la rédaction du bulletin 

Pour le moment, le journal s'est peu  intéressé aux résultats sur la reproduction  du silure. Toutes les expériences qui sont menées à la station de Gagnoa cherchent à rendre facile la reproduction de ce poisson par un pisciculteur.

Par le passé, des pisciculteurs ont déjà reçu une formation pour reproduire artificiellement ces poissons et ont réussi à reproduire ce poisson avec succès. 

Pour les nouveaux, rappelons rapidement la technique. Une femelle bien mûre est choisie. Avec une hypophyse de silure sélectionné, on pique la femelle pour la faire pondre. On sacrifie un mâle dont on prélève le sperme. Puis on mélange les ovules de la femelle au sperme du mâle, on ajoute de l'eau et on obtient de façon artificielle des œufs de silure. 

Après les œufs sont déposés dans une auge en attendant que les larves éclosent, ces auges coûtaient assez cher. 
Par rapport à cette technique, trois évolutions pratiques ont eu lieu ces deux dernières années, ce sont : 

1 - Le temps entre la piqûre et le moment ou la femelle pond ses ovules a été déterminé plus précisément, les temps retenus jusqu'à présent qui avait été calculé avec un autre produit, étaient trop long. 

2 - La possibilité de faire des reproductions sans tuer le mâle, en, faisant ce qui s'appelle une reproduction naturelle contrôlée. Comme avant, la femelle est piquée, puis on la met en présence du mâle, elle se reproduit alors toute seule et on ramasse des œufs fécondés. Il reste à améliorer la façon dont on, introduit le mâle et la femelle et comment on récupère les œufs. 

3- le stage de cet été a aussi montré la possibilité de faire des auges avec juste un plastique (un bout de bâche cacao) et un tuyau, ce qui coûte beaucoup moins cher ! Mais le nombre d'alevins produits reste très variables.
 
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