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la reproduction
de la Carpe Chinoise à la station de recherche de Gagnoa
en 1999. En ma qualité de pisciculteur
professionnel jai eu le privilège
daccueillir sur ma ferme 1 200 alevins importés du
Maroc. En marge de lintroduction dans le contexte
national les chercheurs ont manifesté leur
mécontentement. Plusieurs rencontres ont eu lieu pour en
discuter avec les chercheurs avec la participation de
certains pisciculteurs. En définitif marc Oswald
(responsable en son temps du volet recherche
développement) et le PPCO ont réussi à sensibiliser
les ichtyologistes ivoiriens à une franche collaboration
pour pouvoir garder ces poissons. Des visites des
équipes vétérinaires ont eu lieu et les poissons ont
été distribué aux pisciculteurs pour évaluer la
croissance. Les résultats de cette croissance ont été
encourageants et il fallait donc aborder lépineux
problème de la reproduction. Tout comme le silure ces
carpes ne se reproduisent pas en étang il faudra donc
pratiquer une reproduction artificielle à savoir-faire
mûrir les géniteurs en les piquant mettre le sperme des
mâles sur les ovules des femelles surveiller les
ufs et enfin les alimenter jusquà ce
quils soient à labri des prédateurs pour
être mis en polyculture. En octobre 1997 ce fut la
première reproduction artificielle à la station de
recherche de Gagnoa par deux stagiaires en DAA
halieutique : Hélène Dessekre et Florence Hinault
à lENSA de Rennes (France).
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Environ 3 000 alevins de 7
grammes ont été vendus à 50 Frs lunité à des
pisciculteurs. La majeure partie de ces alevins sont
morts à cause des aléas climatiques et des
manipulations. Le reste de cette génération servira de
géniteurs quand elles seront matures. Juillet 1999
jai encore le privilège dêtre stagiaire à
la station de recherche avec pour thème :
expérimentation sur la reproduction de la carpe
chinoise. Jai donc participé à deux
reproductions. Pendant la première 45 000 larves ont
été obtenues un mois après létape
dalevinage nous avons 18 000 alevins de 1.9 grammes
de poids moyen soit un taux de survie ce 40%. La seconde
reproduction sest effectuée le 31/08/199 en la
faveur des burundais en visite à la station. 136 000
larves ont été obtenues ont été obtenues avec 2
femelles induites soit en moyenne 68 000 larves par
femelle. Avec ces différentes reproductions je pense que
la station peut arriver à satisfaire le besoin des
pisciculteurs qui se demandent quand est-ce ils pourront
enfin en acheter et à quel prix ? A propos de cette
question pertinente je voudrais profiter des colonnes du
journal APDRA pour lancer un appel au Conseil Consultatif
qui est censé représenter les pisciculteurs à
réfléchir et proposer des solutions quant à la vente
de ces alevins. Le seul problème de la carpe chinoise
reste donc la reproduction. Vivement donc que la
recherche nous oriente vers les techniques de
reproduction selon la possibilité des pisciculteurs
isolés afin que nous nous y spécialisions à
linstar de nos collègues asiatiques. Amicalement
Katye Théodore Stagiaire à la station de
recherche de Gagnoa.Avec la collaboration de Brice
Zagbayou et Charles Baya
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