Le Bulletin   
 APDRA
Numéro  5        DECEMBRE   1999

Journal interne de l'APDRA-F et de l'APDRA-CI  
 

 

 
 
   
  Une lettre de Brice Zagbayou

J’ai lu bout à bout l’article relatif à l’alimentation au tourteau d’arachide publié dans le journal N°4 datant du mois de mai 1999. Pour ce qui est du tourteau, avec l’assistance de dame Flé Edwige, dans le courant de l’année 1997 j’ai essayé l’expérience qui suscitera à grand-chose. Pour une superficie de 16 ares (soit 1 6oo m²) journellement je donnais 18kg de farine basse mélangée à 6kg de tourteau de coton et 320 grammes d’urée pour la fertilisation. Je déduis que le taux de croissance de mon cycle prenait une allure prépondérante mais j’ai renoncé à cette méthode de nutrition parce que le sac de50 kg de tourteau de coton vaut environ 9 000 FCFA.

En ce qui concerne l’introduction de la reproduction artificielle du silure c’est une bonne initiative cela permettra aux pisciculteurs d’avoir une assimilation ou une notion d’ichtyologie pour connaître les termes comme disséquer biopsie hypophyse…

La collaboration entre pisciculteur et APDRA-CI est-elle au beau fixe ? Comment et quand est ce que le processus de développement de la profession piscicole atteindra son objectif si on travaille isolé sur sa ferme sans soutien financier ? Ici en zone périurbaine le "travail" est en stagnation. l’expression est peut-être acerbe mais c’est la réalité du terrain on n’y peut rien. Il est important que chacun fasse interpeller sa conscience face à cette carence qui freine quelque peu l’évolution sinon le progrès de la pisciculture.

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Pourquoi le PPCO en son temps refusait systématiquement de délivrer des attestations d’encadrement et suivi aux pisciculteurs ? comment alors une banque ou une mutuelle de crédit agricole peut-elle aider les pisciculteurs ? A l’état actuel des choses l’heure n’est plus à la tergiversation, aux propositions mais aux plutôt aux actes concrets pour la sauvegarde de notre corporation. A l’aide d’une subvention ou d’un préfinancement. De corps et d’âme les pisciculteurs relèverons le défi en sortant la pisciculture de la stagnation.

Pour terminer je voudrais tout juste faire une parenthèse la carte de pisciculteur sympathisant a été confectionnée sur un carton qui n’est pas résistant et puis le format est carré plutôt que rectangulaire moi personnellement j’aurai préféré que la présentation de la carte soit un tout petit peu amélioré en version badge.

A l’un de ces jours !

Zagbayou Brice

BP 1343 Gagnoa. tél. 77/22/99

P.S ichtyologiquement parlant je voudrais poser trois questions à la rédaction APDRA qu’il m’est difficile de comprendre 1) combien d’alevins comptent une boule d’hétérotis ? 2) pourquoi faut-il toujours disséquer l’hétérotis pour distinguer le mâle de la femelle ? 3) La biopsie n’est-elle pas praticable sur cette espèce ?

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