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DEMANDE DE FINANCEMENT POUR UNE ETUDE SUR LES
AMENAGEMENTS PISCICOLES
L’APDRA-F a fait une demande de
financement pour réaliser une étude visant à effectuer un diagnostic
des performances techniques et hydrauliques des aménagements piscicoles.
La finalité de cette étude serait de proposer des améliorations
permettant d’assurer une meilleure exploitation des disponibilités en
eau pour la pisciculture et aux alentours des aménagements.
La mise en place de cette étude est
née d’un constat fait à l'occasion de la réalisation d'études ou de
projets piscicoles en Afrique. En effet, les deux principales contraintes
d'ordre technique au développement de la pisciculture africaine sont
liées à l’insuffisance des disponibilités en eau ou à une mauvaise
maîtrise de cette ressource. C’est pourquoi l’APDRA-F propose de
réaliser une étude sur cette thématique afin d’améliorer ses
compétences techniques et hydrauliques. Cette étude devrait permettre
ensuite de construire des aménagements hydro-agricoles plus performants
du point de vue hydraulique et mieux adaptés à l’environnement dans
lequel il est inséré.
Cette étude serait appuyée et
effectuée entre autre par des experts extérieurs à l’APDRA-F. Il peut
s’agir d’intervenants issus de bureaux d’études, d’écoles
spécialisées ou bien de centres de recherche qui offrent des
compétences hydrauliques très poussées et complémentaires aux
compétences techniques et aux connaissances des milieux piscicoles de l’APDRA-F.
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Cette étude concernerait plusieurs pays
présentant des caractéristiques géologiques et géographiques
différentes et nécessitant un aménagement particulier afin d’exploiter
au mieux la ressource hydrique. Cette ressource peut être en abondance
dans certaines zones, telle qu’en Côte d’Ivoire, au Cameroun ou en
Guinée, et au contraire, en faible quantité dans d'autres zones comme au
Bénin ou au Nord Ghana, pays où l’APDRA-F souhaiterait étendre ses
zones d’intervention. De plus, l’eau est répartie différemment et
inégalement dans l’espace et dans le temps d’une région à l’autre,
d’un pays à l’autre, d’où l’intérêt de concevoir des
aménagements qui tiennent compte de ces deux phénomènes.
Etant donné la procédure assez lourde
et par conséquent longue, si ce projet est accepté il ne devrait voir le
jour seulement vers la fin de l’année prochaine. Nous vous tiendrons au
courant dans le prochain bulletin de l’état d’avancement de ce
dossier.
Prochain
rendez-vous au mois de juin 2003
Un grand
merci aux Angolais, Camerounais et Guinéens qui ont participé à
ce numéro
Nous
espérons sincèrement que ce journal constitue un support pour une
collaboration fructueuse et d’échanges en informations et en
expériences. |
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