Le Bulletin   
 APDRA
Numéro  4             MAI   1999 

Journal interne de l'APDRA-F et de l'APDRA-CI  
 

 
           Les Nouvelles de la Recherche
 
 
   
 
Nous avons le regret de vous annoncer le décès de Monsieur KONE, manœuvre à la station de Gagnoa. Pour manifester notre soutien à sa famille une souscription est ouverte à    l’APDRA-CI
SOS POUR LES CARPES CHINOISES

Les carpes chinoises sont en danger : suite a une coupure d’arrivée d’eau dans les étangs en mars dernier, il y a eu une forte mortalité de géniteurs de ces carpes, appelées encore "amour blanc " : Sur les 100 géniteurs appartenant à la station de Gagnoa, il n’en reste qu’une quinzaine dont seulement 4 femelles matures. Avec ce nombre, il est pratiquement impossible de faire des expériences sur la reproduction de ces poissons. 
Si rien n’est fait, ces carpes risquent de disparaître à jamais de la Côte d’Ivoire. Pour les sauvegarder la station doit donc augmenter son stock de géniteurs pour pouvoir faire des expériences qui permettront de savoir comment reproduire les carpes chinoises chez les pisciculteurs en brousse. 

C’est pourquoi le Projet Piscicole, l’APDRA-CI et le Conseil Consultatif, ont décidé de ne pas vendre les alevins de 1998 à tous les pisciculteurs mais de prendre des mesures efficaces pour maintenir les Carpes chinoises en Côte d’Ivoire. 
 
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Cette décision a été prise lors de la dernière réunion du Conseil Consultatif à Daloa le 18 avril 1999. 

Concrètement, il s’agit de confier les alevins de 1998 qui étaient en prégrossissement a Sinfra, Gueyo, Gagnoa et Daloa, à des pisciculteurs consciencieux et très expérimentés. Ces pisciculteurs ont été choisis par le Conseil 

Consultatif. Leur travail sera de faire grossir les alevins pour qu’ils deviennent géniteurs. 
Pour dédommager ce travail le projet s’engage a racheter aux pisciculteurs choisis, toutes les Carpes Chinoises a 500 F/Kg. Les pisciculteurs à qui ont été confié les alevins sont donc responsables devant tous les autres pisciculteurs du bon élevage et du suivi des carpes chinoises. Ils devront donc nourrir correctement les poissons avec des herbes, noter les résultats de pêches de contrôle et prévenir très rapidement le Projet, l’APDRA-CI ou le Conseil Consultatif au cas il y aurait un problème. 

Le conseil Consultatif (qui représente l’ensemble des pisciculteurs sympathisants) est lui aussi responsable du bon travail des pisciculteurs qu’il a choisi. Il doit donc également suivre les personnes chargées de faire grossir les carpes chinoises. 

Longue vie aux carpes chinoises en Côte d’Ivoire. 

KIESSE BI BAYA Charles, Collaboration : Pierre TRELLU & Frédéric GLASSER 

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