Le Bulletin   
 APDRA
Numéro  6        MAI   2000

Journal interne de l'APDRA-F et de l'APDRA-CI  
 

 

  Nouvelles des Zones

 
 
   

Echos de la zone de Gagnoa:

L’élection au Conseil Consultatif à Gagnoa a-t-elle été boudée ? Car il y a eu manque de participation active de certains pisciculteurs de la zone de Gagnoa. Y a-t-il un problème de leadership ou un clivage ethnique à Gagnoa ? De sorte que le poste de conseiller est allé aujourd’hui à Ziplignan dans le canton Zedi.
N’ayons pas d’état d’âmes à Gagnoa, le conseiller n’est pas salarié au sein de l’APDRA-CI à l’exception des indemnités de transport, d’hôtellerie et de restauration pendant les réunions.
Dans la zone de Gagnoa. Les pisciculteurs ont mal réagi lors des dernières élections du Conseil Consultatif qui eurent lieu le mardi 21 décembre 1999 à la station piscicole. Loin des rumeurs de part et d’autre plus d’une personne a été informé préalablement. Soit par retentissement médiatique soit par l’entremise de lettres circulaires. Alors que reproche-t-on à l’informateur qui couvre Gagnoa et ses environs ? Si c’est un manque d’efficacité et de cohérence ou alors de nonchalance, je dirais haut et fort que cela est archi-faux.

 
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Ce rendez-vous était une occasion pour nous de débattre à bâton rompu des problèmes relatifs à notre corporation. Pourquoi donc l’absence de certains pisciculteurs ? Les décideurs de l’APDRA-CI avaient-ils également abordé avec justesse le problème de transport des électeurs qui demeurent très loin auparavant ?Il y a trois ans de cela, M. Christophe François avait sillonné tous les hameaux les plus reculés avec sa bâchée pour rassembler tous les sympathisants au lieu propice du vote, c’était Bientokro. Par delà de la ville, la distribution ou l’acheminement des journaux vers la campagne est une préoccupation cruciale qu’il faut remédier.

Je demande par ailleurs aux pisciculteurs de Gagnoa de cultiver la solidarité dans la sincérité totale. Aujourd’hui plus que jamais pour la concrétisation du travail il nous faut déployer des efforts. Notre préoccupation première doit être de défendre contre vents et marées notre métier qui est la pisciculture.

Pour la meilleure marche des activités piscicoles, sympathisants, conseillers et représentant ne nous a t-on pas dit de s’auto organiser pour un intérêt collectif ? En d’autres termes, ensemble réfléchissons, discutons afin de prendre des décisions susceptibles d’avancer la pisciculture.
Amicalement,

Brice Zagbayou.

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