Le Bulletin   
 APDRA
Numéro  11          Décembre 2002

Journal interne de l'APDRA-F et de l'APDRA-CI  
 

 

 


JOURNEE SUR LA PISCICULTURE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE

 
 
   

Une journée de réflexion sur la pisciculture en Afrique subsaharienne a été organisée par l’APDRA-F le 20 septembre dernier dans le cadre d’un colloque de 3 jours, Bordeaux Aquaculture. Cette journée a été financée par le Ministère des Affaires Etrangères français. L’APDRA-F a pu y inviter ses partenaires ainsi que les représentants des Directions des Pêches des pays avec lesquelles elle a des relations.

La journée s’est articulée autour de deux grands thèmes. Le premier, traité la matinée, portait sur la présentation de situations piscicoles de villages africains. Différents partenaires de l’APDRA-F du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Forestière ont échangé et comparé leur expérience tout en mettant en évidence les différences et les similitudes. Tous ont insisté sur le rôle des opérateurs de développement et des organisations paysannes dans le développement durable de la pisciculture. D’autres similitudes sont apparues telles que l’interférence des projets de développement avec les enjeux locaux, ce qui est commun à de nombreuses productions.

En Guinée, les organisations paysannes sont encore peu développées. Au Bénin, le réseau informel d’organisations est assez dynamique. Une association nationale de pisciculteurs existe, cette initiative est encouragée par l’administration. Au Cameroun, quelques organisations et ONG interviennent en pisciculture mais il n’y a pas encore un réseau solide et porteur d’échanges fructueux.

Le second thème, abordé l’après-midi, les représentants des Directions de la Pêche du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée ont présenté les caractéristiques de la politique sectorielle pour la pisciculture ainsi

Début
début précèdent suivant

que son évolution et celui du contexte dans lequel elle est menée. Ils ont débattu et mis en évidence les points divergents propres à chacun des pays. Les schémas directeurs sensé orienté leurs actions ne sont pas toujours à jour, il n’y en a même pas au Cameroun pour le moment Ils ont dans l’ensemble reconnu que les opérateurs différents des administrations et des organisations avaient leur rôle à jouer et ce rôle devait être davantage explicité dans le schéma directeur.

La Côte d’Ivoire est l’un des pays les plus avancés dans le développement de la pisciculture et de l’organisation de la profession. Cependant, il reste encore de nombreux efforts à faire. En Guinée, il y a 5 ans, la pisciculture était à peine une activité naissante, aujourd’hui elle se développe rapidement. Au Bénin, le développement de la pisciculture connaît encore des hésitations en raison des conditions climatiques très différentes et plus sèches en comparaison aux autres pays. Enfin, au Cameroun, il existe un potentiel certain et des conditions adaptées et favorables au développement de la pisciculture. Il ne reste plus qu’à mettre en place à un projet solide sur le long terme.

Cette journée a été riche en débats et en informations aussi bien pour les intervenants africains que français.

Nous espérons que nous aurons à nouveau l’opportunité d’organiser une telle journée et de pouvoir en faire profiter nos partenaires africains et peut-être d’accueillir un représentant d’une organisation de pisciculteurs.

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