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De
nouveaux candidats aménagistes formés
Par KIESSE BI BAYA Charles.
"La démonstration est une méthode d'apprentissage qui
joint l'acte à la parole".
Cette phrase est celle que l'on pouvait lire au tableau noir de la
salle de formation de l'APDRA-CI ce jeudi 17 septembre au matin, l'avant
dernier jour de la formation des aménagistes pisciculteurs relais
qui débuta le 17 août dernier.
La séance du jour consacrée au
chapitre "Animation d'une formation en groupe" venait de commencer
il y a seulement 10 minutes. Assis, leurs noms collés devant eux
sur le papier rame, cahier sur la table, crayon et bic en main,
les futurs aménagistes écoutaient avec attention l'un de
leur formateur Niamien Thimoté. L'autre formateur, Dramane
Coulibaly, attendant son tour d'intervention.
C'est à ce genre de scénario
que Pascal et ses camarades ont eu droit durant un mois. Du lundi au vendredi
de 8 heures à 12 heures les matins et de 15 heures à 17 heures
les soirs avec des pauses de 15 minutes. Les samedis également de
8 heures à 12 heures.
Ils sont au total huit (8), venus de Gueyo,
Luenoufla, Okrouyo, Belleville, Sinfra Sénoufo, Sinfra Koffikro,
Behibrokro et Méagui à suivre cette formation jusqu'au bout.
Le candidat de Gboprouya ayant déserté 15 jours après.
Plusieurs techniques piscicoles leur ont été
enseignées. De l'aménagement à l'animation en passant
par les différentes techniques d'élevage, l'utilisation de
la lunette topographique et les
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notions mathématiques.
"On a vu l'empoissonnement, la prospection, les piquetages" précise
Bakary de Luénoufla.
Si l'apprentissage s'est fait sans difficulté
pour certains des nouveaux pisciculteurs relais, d'autres par contre ont
eu des problèmes d'adaptation au début. Aussi Yao Gaston
de Sinfra Koffikro a-t-il souffert de nombreux calculs. "Les calculs topographiques
et de densité m'ont fatigué au départ. Surtout ceux
du niveau recherche. Mais avec l'aide de mes camarades de formation j'ai
pu m'accrocher." Et Jean-Claude de Guéyo de renchérir "moi
personnellement c'est mon premier contact avec la pisciculture. J'ai donc
pris le train en marche contrairement à certain de mes camarades
qui sont déjà pisciculteurs. J'ai jamais fait travail de
poisson. Ceci ne m'a pas été favorable dans la compréhension
de certains notions au début. Maintenant ça va. Je peux mettre
en pratique ce que j'ai appris." Au-delà de ceci qualifié
de problème mineur, les virtuels relais ont tous apprécié
le séjour de Daloa. (fin page suivante)
(suite et fin de nouveaux candidats aménagistes formés
p 12)
"Le début a été difficile
comme tout début d'une chose. Mais tout s'est bien passé.
En venant ici la majorité d'entre nous ne savait lire dans une lunette
ni faire un aménagement. Désormais c'est chose faite" indique
Tidiane de Béhibokro l'un des doyens du groupe.
Notons au passage que cette formation a été
prise en compte par le Projet Piscicole. Il a été demandé
aux participants la somme de 400 FCFA par jour à titre de contribution
pour l'hébergement à l'hôtel.
 
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