Le Bulletin   
 APDRA
Numéro  3    OCTOBRE 1998 

Journal interne de l'APDRA-F et de l'APDRA-CI  
 

 

 
 
   
De nouveaux candidats aménagistes formés   

Par KIESSE BI BAYA Charles. 

"La démonstration est une méthode d'apprentissage qui joint l'acte à la parole". 
Cette phrase est celle que l'on pouvait lire au tableau noir de la salle de formation de l'APDRA-CI ce jeudi 17 septembre au matin, l'avant dernier jour de la formation des aménagistes pisciculteurs relais qui débuta le   17 août dernier. 

     La séance du jour consacrée au chapitre "Animation d'une formation en groupe" venait  de commencer il y a seulement 10 minutes. Assis, leurs noms collés devant eux sur le  papier rame, cahier sur la table, crayon et bic  en main, les futurs aménagistes écoutaient avec attention l'un de leur formateur Niamien Thimoté. L'autre formateur, Dramane  Coulibaly, attendant son tour d'intervention. 

     C'est à ce genre de scénario que Pascal et ses camarades ont eu droit durant un mois. Du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures les matins et de 15 heures à 17 heures les soirs avec des pauses de 15 minutes. Les samedis également de 8 heures à 12 heures. 

     Ils sont au total huit (8), venus de Gueyo, Luenoufla, Okrouyo, Belleville, Sinfra Sénoufo, Sinfra Koffikro, Behibrokro et Méagui à suivre cette formation jusqu'au bout. Le candidat de Gboprouya ayant déserté 15 jours après. 
 
     Plusieurs techniques piscicoles leur ont été enseignées. De l'aménagement à l'animation en passant par les différentes techniques d'élevage, l'utilisation de la lunette topographique et les 
 

 notions mathématiques. "On a vu l'empoissonnement, la prospection, les piquetages" précise Bakary de Luénoufla. 

     Si l'apprentissage s'est fait sans difficulté pour certains des nouveaux pisciculteurs relais, d'autres par contre ont eu des problèmes d'adaptation au début. Aussi Yao Gaston de Sinfra Koffikro a-t-il souffert de nombreux calculs. "Les calculs topographiques et de densité m'ont fatigué au départ. Surtout ceux du niveau recherche. Mais avec l'aide de mes camarades de formation j'ai pu m'accrocher." Et Jean-Claude de Guéyo de renchérir "moi personnellement c'est mon premier contact avec la pisciculture. J'ai donc pris le train en marche contrairement à certain de mes camarades qui sont déjà pisciculteurs. J'ai jamais fait travail de poisson. Ceci ne m'a pas été favorable dans la compréhension de certains notions au début. Maintenant ça va. Je peux mettre en pratique ce que j'ai appris." Au-delà de ceci qualifié de problème mineur, les virtuels relais ont tous apprécié le séjour de Daloa. (fin page suivante
(suite et fin de nouveaux candidats aménagistes formés p 12

     "Le début a été difficile comme tout début d'une chose. Mais tout s'est bien passé. En venant ici la majorité d'entre nous ne savait lire dans une lunette ni faire un aménagement. Désormais c'est chose faite" indique Tidiane de Béhibokro l'un des doyens du groupe. 

     Notons au passage que cette formation a été prise en compte par le Projet Piscicole. Il a été demandé aux participants la somme de 400 FCFA par jour à titre de contribution pour l'hébergement à l'hôtel. 

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