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Plusieurs
organismes soutiennent le PPCO. Les principaux bailleurs de fonds sont
:
-
la Coopération Française,
-
- le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et
pour le Développement),
-
la région Centre.
L'organisme qui gère le projet est l'AFVP.
L’ensemble de ces personnes est d’accord avec
le travail qui est mené. Elles veulent favoriser un environnement
pour que l’agriculture et la pisciculture se développent. Elles
sont opposées à l’idée de cadeaux (pour financer les
étangs par exemple), car souvent l’argent des cadeaux est gaspillé
et cela ne garantit pas un meilleur développement.
Le point sur les négociations
Malheureusement, pour des raisons propres au
gouvernement français, la Coopération Française se
désengage des projets de terrain. Avant de partir, la Coopération
a cependant demandé à l’Agence Française de Développement
de s’occuper de l'avenir de ce projet parce qu’elle trouve qu’il marche
bien.
L‘Agence Française de Développement
prête l’argent à la Côte d’Ivoire alors que la Coopération
Française donnait l’argent, ceci veut dire que la Côte d’Ivoire
s’endette. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire doit donc décider
les orientations prioritaires. La négociation pour le nouveau projet
est donc plus compliquée. Davantage de personnes y sont impliquées,
le Ministère des finances a, par exemple, un rôle
plus important.
Pour le moment, il faut que (fin page suivante)
(suite le PPCO que va t-il devenir 10)
le Sous-Directeur de l’Aquaculture (Docteur DJOBO), via le Ministère
de l'agriculture, envoie la proposition de futur projet à l’Agence
Française de . Développement pour lui demander son avis.
C’est ces propositions dont Moussa vous parlait dans le numéro
précédent.
Cependant, si les négociations se
passent bien, un nouveau projet sera mis en place à la fois
sur le Sud-Ouest et sur le Centre-Ouest.
Le futur projet dans ses grandes lignes
On ne sait pas encore comment sera le futur
projet car il est encore entrain d’être discuté. Mais on sait
que ce projet sera le prolongement du PPCO, Il cherchera notamment à
ce que l’APDRA-CI soit plus efficace pour aider la profession de pisciculteurs.
Il devrait faire la promotion d’organisations telles que le Conseil Consultatif.
Ce projet cherchera aussi à donner le temps aux pisciculteurs, aux
aménagistes, aux monteurs de filets, à la recherche-développement
de s’organiser, de se former davantage.
L’AFVP collaborera avec l’APDRA-CI pour conduire
ce nouveau projet.
Une occasion unique de renforcer l'APDRA-CI
Ce dont il faut se souvenir, c’est que le PPCO
a permis la naissance de l’APDRA-CI. |
Le nouveau
projet représente une chance pour nous tous, il permettra de continuer
à renforcer notre organisation. L’ensemble des personnes intéressées
par la pisciculture, les pisciculteurs, les aménagistes, les ACP,
les gens engagés dans l’APDRA-CI en Côte d’Ivoire ou en France
dans l’APDRA-F devraient tous se sentir concerné par ce projet et
chercher à le défendre autour d’eux.
C’est en montrant tous ensemble que nous voulons
travailler, que nous serons capables de faire ce que nous voulons, une
pisciculture dynamique.
J’ai parfois ressenti de la méfiance,
et des gens pensent peut-être que le projet profite de leur travail.
Des fois, les pisciculteurs sont fatigués
de toutes les visites qui passent. Il leur semble que le projet n’est pas
sérieux et abuse de leurs temps.
Je peux vous dire que c’est faux et qu’il est très
difficile de faire financer un projet comme le PPCO. Chaque organisme envoie
des gens pour voir si l’argent est bien utilisé. Je vous demande,
au nom de tous, de faire bon accueil à toutes les missions qui vous
sont envoyées par le PPCO ou par l’APDRA-CI.
S'unir pour faire gagner notre idée de la pisciculture
Sur un autre plan, l’argent qui est demandé
pour poursuivre le projet fait partie d’une grosse enveloppe qui sert par
exemple au financement de structure comme l’ANADER, ou d’autres projets
de développement. L’APDRA-CI en prenant ce projet voudrait montrer
au gouvernement qu’elle est aussi capable que les autres organismes d’encadrer
les pisciculteurs. Vous savez très bien que l’APDRA-CI a pris
l’habitude de vous rendre des comptes, connaissez vous d’autres organismes
qui le font ? Il n’y a pas de tromperies mais, pour vous, il
y a des avantages, ceux de travailler avec des gens que vous connaissez
et qui vous ont associés à leur manière de travailler.
Je vous incite à vous unir, à
chercher à défendre partout notre idée de la pisciculture,
à montrer que nous travaillons ensemble et que c’est ensemble que
nous pouvons être fiers des résultats qui ont déjà
été atteints. Si quelqu’un a des contacts avec une personnalité
(un ministre, un préfet, un député, etc..) parce qu’il
a appris des choses avec l’APDRA-CI, qu’il aide en retour l’APDRA-CI en
l’informant de ce contact.
Cela ne veut pas dire que je vous demande d’arrêter
de critiquer l’APDRA-CI, l’APDRA-F, le Conseil Consultatif. Bien au contraire,
nous avons besoin plus que jamais de vos critiques, mais faites-le franchement,
restez persuadé que c’est en collaborant tous ensemble que nous
ferons la meilleure pisciculture, mais c’est aussi en n’ayant pas peur
de nous dire nos défauts, nos manques et de mettre l’accent
sur les points sur lesquels il faut progresser.
Pisciculteurs sympathisants de l’APDRA-CI,
ce projet devrait nous permettre de continuer à travailler ensemble
pendant cinq ans. J’en suis content. J’espère qu’il en est de même
pour vous et si ce n’était pas le cas, s’il vous plaît dites-le
moi lors de mon passage ou par écrit.
 
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