Le Bulletin   
 APDRA
Numéro  3    OCTOBRE 1998 

Journal interne de l'APDRA-F et de l'APDRA-CI  
 

 

Le PPCO, que va t'il devenir ?
Par Marc Oswald(suite de la première page).
 
 
 
   
     Plusieurs organismes soutiennent le PPCO. Les principaux bailleurs de fonds sont : 
  •  la Coopération Française,
  • - le CCFD (Comité Catholique contre  la   Faim et pour le Développement),
  • la région Centre.
     L'organisme qui gère le projet est l'AFVP. 

     L’ensemble de ces personnes est d’accord avec le travail qui est mené. Elles veulent favoriser un environnement pour que l’agriculture et la pisciculture se développent. Elles sont opposées à l’idée de cadeaux (pour financer les étangs par exemple), car souvent l’argent des cadeaux est gaspillé et cela ne garantit pas un meilleur développement. 

Le point sur les négociations 

     Malheureusement, pour des raisons propres au gouvernement français, la Coopération Française se désengage des projets de terrain. Avant de partir, la Coopération a cependant demandé à l’Agence Française de Développement de s’occuper de l'avenir de ce projet parce qu’elle trouve qu’il marche bien. 

     L‘Agence Française de Développement prête l’argent à la Côte d’Ivoire alors que la Coopération Française donnait l’argent, ceci veut dire que la Côte d’Ivoire s’endette. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire doit donc décider les orientations prioritaires. La négociation pour le nouveau projet est donc  plus compliquée. Davantage de personnes y sont impliquées, le Ministère des finances a,   par exemple, un rôle plus important. 

Pour le moment, il faut que (fin page suivante
(suite le PPCO que va t-il devenir  10

le Sous-Directeur de l’Aquaculture (Docteur DJOBO), via le Ministère de l'agriculture, envoie la proposition de futur projet à l’Agence Française de . Développement pour lui demander son avis. C’est ces propositions   dont Moussa vous parlait dans le numéro précédent. 

     Cependant, si les négociations se passent bien, un nouveau projet sera mis  en place à la fois sur le Sud-Ouest et sur    le Centre-Ouest. 

Le futur projet dans ses grandes lignes 

     On ne sait pas encore comment sera le futur projet car il est encore entrain d’être discuté. Mais on sait que ce projet sera le prolongement du PPCO, Il cherchera notamment à ce que l’APDRA-CI soit plus efficace pour aider la profession de pisciculteurs. Il devrait faire la promotion d’organisations telles que le Conseil Consultatif. Ce projet cherchera aussi à donner le temps aux pisciculteurs, aux aménagistes,   aux monteurs de filets, à la recherche-développement de s’organiser, de   se former davantage. 

     L’AFVP collaborera avec l’APDRA-CI pour conduire ce nouveau projet. 
Une occasion unique de renforcer l'APDRA-CI 

     Ce dont il faut se souvenir, c’est que le PPCO a permis la naissance de l’APDRA-CI.

     Le nouveau projet représente une chance pour nous tous, il permettra de continuer à renforcer notre organisation. L’ensemble des personnes intéressées par la pisciculture, les pisciculteurs, les aménagistes, les ACP, les gens engagés dans l’APDRA-CI en Côte d’Ivoire ou en France dans l’APDRA-F devraient tous se sentir concerné par ce projet et chercher à le défendre autour d’eux. 

     C’est en montrant tous ensemble que nous voulons travailler, que nous serons capables de faire ce que nous voulons, une pisciculture dynamique. 

     J’ai parfois ressenti de la méfiance, et des gens pensent peut-être que le projet profite de leur travail. 

    Des fois, les pisciculteurs sont fatigués de toutes les visites qui passent. Il leur semble que le projet n’est pas sérieux et abuse de leurs temps. 

    Je peux vous dire que c’est faux et qu’il est très difficile de faire financer un projet comme le PPCO. Chaque organisme envoie des gens pour voir si l’argent est bien utilisé. Je vous demande, au nom de tous, de faire bon accueil à toutes les missions qui vous sont envoyées par le PPCO ou par l’APDRA-CI. 

S'unir pour faire gagner notre idée de la pisciculture 

     Sur un autre plan, l’argent qui est demandé pour poursuivre le projet fait partie d’une grosse enveloppe qui sert par exemple au financement de structure comme l’ANADER, ou d’autres projets de développement. L’APDRA-CI en prenant ce projet voudrait montrer au gouvernement qu’elle est aussi capable que les autres organismes d’encadrer les pisciculteurs. Vous savez très bien que l’APDRA-CI a pris l’habitude de vous rendre des comptes, connaissez vous d’autres organismes qui le font ?  Il n’y a pas de tromperies mais, pour vous, il y a des avantages, ceux de travailler avec des gens que vous connaissez et qui vous ont associés à leur manière de travailler. 

     Je vous incite à vous unir, à chercher à défendre partout notre idée de la pisciculture, à montrer que nous travaillons ensemble et que c’est ensemble que nous pouvons être fiers des résultats qui ont déjà été atteints. Si quelqu’un a des contacts avec une personnalité (un ministre, un préfet, un député, etc..) parce qu’il a appris des choses avec l’APDRA-CI, qu’il aide en retour l’APDRA-CI en l’informant de ce contact. 

     Cela ne veut pas dire que je vous demande d’arrêter de critiquer l’APDRA-CI, l’APDRA-F, le Conseil Consultatif. Bien au contraire, nous avons besoin plus que jamais de vos critiques, mais faites-le franchement, restez persuadé que c’est en collaborant tous ensemble que nous ferons la meilleure pisciculture, mais c’est aussi en n’ayant pas peur de nous dire nos défauts, nos manques et de mettre l’accent sur les points sur lesquels il faut progresser. 

     Pisciculteurs sympathisants de l’APDRA-CI, ce projet devrait nous permettre de continuer à travailler ensemble pendant cinq ans. J’en suis content. J’espère qu’il en est de même pour vous et si ce n’était pas le cas, s’il vous plaît dites-le moi lors de mon passage ou par écrit. 

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