Le Bulletin   
 APDRA
Numéro  11          Décembre 2002

Journal interne de l'APDRA-F et de l'APDRA-CI  
 

 

 


Des nouvelles des zones


 
 
   
AU NIVEAU DE LA SOUS-REGION, UNE ASSISTANCE TECNHIQUE S’INTENSIFIE

La coopération ivoirio-guinéenne prend une allure importante dans le domaine de la pisciculture. Ces derniers temps, nos amis de la pisciculture guinéenne nous font régulièrement des visites d’amitié et de travail pour bénéficier des expériences (qualité et compétence) acquises par l’APDRA-CI en matière de projet de développement.

Dans le courant du mois d’août (2001), des moniteurs du projet PPGF (Projet Pisciculture en Guinée Forestière) dont le fief est à N’zéréjoré ont reçu une formation tant théorique que pratique en technique piscicole.

Une fois encore ! le 19 octobre 2001, au cours de la réunion du conseil consultatif qui eut lieu à Gagnoa. C’était dans une chaleureuse accolade d’applaudissement que nous avons reçu une autre délégation. Ces personnalités sont d’éminents fonctionnaires, sinon des cadres travaillant à plein temps dans un ministère à Conakry dans le domaine de l’aquaculture et des pêches.

Il est important de retenir que cette délégation était sous la houlette de Monsieur Moussa SYLLA, directeur national de l’Aquaculture et des pêches continentales de son pays. Que nos amis (itinérants) retournent sain et sauf au bercail.

Aussi, que le seigneur les accompagne, afin que ceux-ci aient la nostalgie de ce voyage en territoire ivoirien !

ZAGBAGOU Brice

 

 

 

 

 

Début
début précèdent suivant

DES NOUVELLES DE L’APDRA-ANGOLA POUR LES PISCICULTEURS DE ZIPLIGNAN

MANFUKA Nsala Jéronimo est le coordinateur de l’ONG angolaise APDRA-Angola. Il a suivi l’année dernière la formation " Identification, pilotage et évaluation des opérations de développement agricole de la pisciculture " que propose et organise l’APDRA-F tous les 2 ans. Il a eu l’occasion de visiter quelques pisciculteurs en Côte d’ivoire lors de cette formation. Il a constaté et observé plusieurs faits sur le terrain qu’il souhaite partager avec vous.

En effet, dans l’un de ses courriers, il nous a fait part récemment de sa volonté de lancer un appel aux pisciculteurs de la zone de Ziplignan. Il leur conseille vivement " de faire volte face " aux moines et aux buses, notons que cette expression signifie se tourner vers. Il entend par-là que les pisciculteurs devront adopter ces outils et s’approprier les techniques pour les construire et pouvoir les adapter à leur milieu si le besoin s’en fait ressentir. Il s’agit d’un outil nécessaire pour la régulation du niveau d’eau dans les étangs favorisant d’une part, une meilleure gestion de la ressource hydrique, et d’autre part, une meilleure maîtrise de la population en poisson.

Il invite également les pisciculteurs à avoir confiance en l’APDRA-CI et à suivre les conseils qu’elle donne. En effet, au cours de ses visites sur le terrain et en discutant avec les pisciculteurs, il a pu constater que ceux qui ont adopté les conseils des techniciens de l’ONG ivoirienne obtiennent des résultats satisfaisants comme c’est le cas par exemple dans la zone de Zedy Nagadougou. Il soutient donc l’initiative de l’APDRA-CI ainsi que ses membres qui ont les compétences techniques pour faire avancer sérieusement et efficacement la pisciculture paysanne.

Et enfin, il manifeste un vif intérêt pour développer les relations entre les différentes ONG impliquées dans le développement de la pisciculture en Afrique. Il est partisan d’une collaboration entre l’APDRA-CI, l’APDRA-A et l’APDRA-F afin de favoriser et

d’encourager le développement de la pisciculture. Pour aller dans ce sens, il a fait une demande de formation auprès de l’APDRa-F pour deux de ses techniciens.

Cependant, malgré une volonté certaine de développer les échanges d’informations et d’expériences, notons que sa volonté est freinée notamment par une communication difficile à laquelle il faudrait tenter de remédier assez rapidement.

Cet article s’inscrit dans cette perspective.

MANFUKA NSALA Jéronimo