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AU NIVEAU
DE LA SOUS-REGION, UNE ASSISTANCE TECNHIQUE S’INTENSIFIE
La coopération ivoirio-guinéenne prend
une allure importante dans le domaine de la pisciculture. Ces derniers
temps, nos amis de la pisciculture guinéenne nous font régulièrement
des visites d’amitié et de travail pour bénéficier des expériences
(qualité et compétence) acquises par l’APDRA-CI en matière de projet
de développement.
Dans le courant du mois d’août
(2001), des moniteurs du projet PPGF (Projet Pisciculture en Guinée
Forestière) dont le fief est à N’zéréjoré ont reçu une
formation tant théorique que pratique en technique piscicole.
Une fois encore ! le 19 octobre
2001, au cours de la réunion du conseil consultatif qui eut lieu à
Gagnoa. C’était dans une chaleureuse accolade d’applaudissement que
nous avons reçu une autre délégation. Ces personnalités sont d’éminents
fonctionnaires, sinon des cadres travaillant à plein temps dans un
ministère à Conakry dans le domaine de l’aquaculture et des pêches.
Il est important de retenir que cette
délégation était sous la houlette de Monsieur Moussa SYLLA, directeur
national de l’Aquaculture et des pêches continentales de son pays. Que
nos amis (itinérants) retournent sain et sauf au bercail.
Aussi, que le seigneur les accompagne,
afin que ceux-ci aient la nostalgie de ce voyage en territoire
ivoirien !
ZAGBAGOU Brice
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DES NOUVELLES DE L’APDRA-ANGOLA
POUR LES PISCICULTEURS DE ZIPLIGNAN
MANFUKA Nsala Jéronimo est le
coordinateur de l’ONG angolaise APDRA-Angola. Il a suivi l’année
dernière la formation " Identification, pilotage et
évaluation des opérations de développement agricole de la pisciculture "
que propose et organise l’APDRA-F tous les 2 ans. Il a eu l’occasion
de visiter quelques pisciculteurs en Côte d’ivoire lors de cette
formation. Il a constaté et observé plusieurs faits sur le terrain qu’il
souhaite partager avec vous.
En effet, dans l’un de ses courriers,
il nous a fait part récemment de sa volonté de lancer un appel aux
pisciculteurs de la zone de Ziplignan. Il leur conseille vivement
" de faire volte face " aux moines et aux buses, notons
que cette expression signifie se tourner vers. Il entend par-là que
les pisciculteurs devront adopter ces outils et s’approprier les
techniques pour les construire et pouvoir les adapter à leur milieu si le
besoin s’en fait ressentir. Il s’agit d’un outil nécessaire pour la
régulation du niveau d’eau dans les étangs favorisant d’une part,
une meilleure gestion de la ressource hydrique, et d’autre part, une
meilleure maîtrise de la population en poisson.
Il invite également les pisciculteurs à avoir
confiance en l’APDRA-CI et à suivre les conseils qu’elle donne. En
effet, au cours de ses visites sur le terrain et en discutant avec les
pisciculteurs, il a pu constater que ceux qui ont adopté les conseils des
techniciens de l’ONG ivoirienne obtiennent des résultats satisfaisants
comme c’est le cas par exemple dans la zone de
Zedy Nagadougou. Il soutient donc l’initiative de l’APDRA-CI ainsi que
ses membres qui ont les compétences techniques pour faire avancer
sérieusement et efficacement la pisciculture paysanne.
Et enfin, il manifeste un vif intérêt
pour développer les relations entre les différentes ONG impliquées dans
le développement de la pisciculture en Afrique. Il est partisan d’une
collaboration entre l’APDRA-CI, l’APDRA-A et l’APDRA-F afin de
favoriser et
d’encourager le développement de la
pisciculture. Pour aller dans ce sens, il a fait une demande de formation
auprès de l’APDRa-F pour deux de ses techniciens.
Cependant, malgré une volonté certaine
de développer les échanges d’informations et d’expériences, notons
que sa volonté est freinée notamment par une communication difficile à
laquelle il faudrait tenter de remédier assez rapidement.
Cet article s’inscrit dans cette
perspective.
MANFUKA NSALA Jéronimo
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